
L’application de messagerie instantanée WhatsApp est sous le feu des critiques pour avoir demandé à ses quelque deux milliards d'utilisateurs d'accepter de nouvelles conditions d'utilisation, lui permettant de partager plus de données avec sa maison-mère Facebook. L’ultimatum prendra fin le 8 février prochain. Au-delà de cette date, les utilisateurs s’y refusant ne pourront plus accéder à leur compte. Au bout de 120 jours d'inactivité, autrement dit sans connexion à l'application, celui-ci sera supprimé définitivement.
L'entreprise de Mark Zuckerberg, qui a fait l’acquisition de WhatsApp il y a sept ans, entend ainsi monétiser sa plateforme en permettant aux annonceurs de contacter leurs clients via l'application, voire d'y vendre directement leurs produits, comme c'est déjà le cas en Inde. "Les mises à jour des politiques de confidentialité sont courantes dans l'industrie et nous apportons aux utilisateurs toutes les informations nécessaires pour vérifier les changements qui prendront effet le 8 février", a indiqué un porte-parole du groupe dans une déclaration transmise à l'AFP. A la différence de Facebook ou Instagram, qui tire leurs revenus de la publicité ciblée, le groupe américain ne tire aucun bénéfice ou presque de WhatsApp. D'où ce choix stratégique.