
Dans un communiqué du 21 janvier, la Fédération Française de Rugby a rendu compte d’un entretien de son vice- Président avec Assa Koita, ancienne internationale du XV de France Féminin en fin de carrière, faisant suite à son interview par BeIn Sport. Elle y avait « exprimé son ressenti, à savoir que son choix de porter le voile aurait provoqué l’arrêt de sa carrière ». De fait elle admettait qu'au lieu du casque de protection que le règlement autorise, elle voulait porter le voile islamique.
Notre propos est de revenir sur la façon dont la FFR a traité la question et son lâche désaveu de la sélectionneuse, Annick Hayraud.
Pour la FFR, « promouvoir au quotidien les valeurs de la république », ce serait savoir « se remettre en question » ... En vérité, capituler devant une sportive qui refuse de respecter la règle fondatrice et nécessaire de la neutralité du sport, savoir la règle 50-2 de la Charte Olympique : « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou emplacement olympique ».