
Les juges d’instruction ont établi que #vincentbolloré et son groupe avaient payé 370.000 euros de dépenses de communication au président togolais Faure Gnassingbé, afin d’obtenir des contrats et avantages fiscaux sur le port de #lomé.
POST DU journaliste Denis Robert :
Bolloré était attendu au tribunal ce matin pour un plaider-coupable suite à une affaire de corruption au Togo qu'il avait fini par admettre. Il était coincé par une instruction bien menée, mais mal finie puisque la juge d'instruction avait fini par accepter le plaider-coupable. Tout avait été calibré en coulisse pour que l'amende soit minorée au maximum (12 millions alors que ça valait beaucoup plus) et surtout que la condamnation infamante ne soit pas inscrite à son casier. Une grosse arnaque dealée entre l'Elysée, les avocats de #bolloré et la Chancellerie. Un joli renvoi d'ascenseur pour service rendu à la Macronie. Mais quelque chose a grippé qui s'appelle la justice. A la surprise de tous, à commencer par celle de Bolloré qui tirait une tronche de six pieds de long, la présidente du Tribunal Isabelle Presvot-Desprez a refusé d'homologuer le deal et a renvoyé le patron de Canal en correctionnelle. Comme un vulgaire mécréant.