
Les batteurs se reconnaissent entre eux de trois façons (assez primaire au demeurant) :
1. L'intensité de leur frappe - déterminée par la quantité de muscles dans le tronc et les bras.
2. la grâce avec laquelle l'exercice rythmique voûte leur dos, et fait loucher leurs yeux.
3. le nombre de signature rythmiques jouées à l'unisson à la minute, indiquant inconsciement aux congénères la capacité de fonctionnement des lobes frontaux et pariétaux de l'espèce en question.
Certains sortent toutefois du lot : Art Blakey est son influence principale outre-Atlantique avec Max Roach dont les méthodes d'utilisations du hi-hat poussèrent Tony Allen techniquement vers un jeu plus fluide, permettant de mettre en avant ses polyrhytmies signatures.