
Ce film raconte l’histoire d’un chanteur de jazz, Jack Robin, joué par Al Jolson, un juif d’origine russe, qui apparaît dans le film grimé en Noir (à l’époque, les acteurs noirs n’existaient pas et le concept du #blackface non plus...).
Jack doit monter un spectacle à Broadway, mais la représentation tombe le soir de Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon, fête juive considérée comme la plus sainte de l’année juive), et son père, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.
Convaincu par sa mère de renoncer à son spectacle et de chanter à la place de son père à la synagogue, Jack remplit son devoir filial, avant que son père disparaisse dans la joie.
Quelques années plus tard, le héros, de nouveau sur les planches, obtient un immense succès sous le regard ému de sa mère. Dans le film, Al Jolson chante en tout cinq chansons et entonne quelques thèmes religieux.
Jazz Singer va révolutionner l’industrie du cinéma : si le cinéma parlant contribuera à l’avènement de nouveaux réalisateurs tels qu’Howard Hawks, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry, ce bouleversement signera aussi la fin de la carrière de grandes vedettes, telles que Buster Keaton.