
Ce redessinage du marché planétaire des déchets s'avère problématique pour les industriels américains et européens, habitués à voir une Chine avide de matières premières absorber la majeure partie de leurs déchets pour les recycler, et qui disposent de très peu de temps pour se retourner.
«C'est un séisme» et «on a toujours l'onde de choc. Cela a mis notre industrie en situation de stress, car la Chine est tout simplement le premier marché mondial pour l'exportation de matières recyclables», se désole Arnaud Brunet, directeur du Bureau international du recyclage (BIR) basé à Bruxelles.
L'Union européenne (UE) exporte la moitié de ses plastiques collectés et triés, dont 85% vers la Chine. Les États-Unis ont eux envoyé en 2016 en Chine plus de la moitié de leurs exportations de déchets de métaux non ferreux, papiers et plastiques, soit 16,2 millions de tonnes.
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