
Elle n’a « dit ni oui ni non » et a demandé « qu’on lui laisse un peu plus de temps ». Une des personnalités présélectionnées par la Primaire populaire, l’ex-ministre Christiane Taubira, a laissé entrevoir une ouverture, dixit l’AFP.
Pour rappel, la Primaire Populaire, est issue d’un collectif ayant pour but de relier les aspirations de la société civile et des partis de gauche. Le mouvement avait laissé aux dix candidats qui avaient été présélectionnés lors d’une phase de parrainage, jusqu’au 30 novembre pour dire s’ils souhaitaient ou non participer à cette primaire.
La pression était surtout concentrée sur les trois principaux candidats déclarés, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, la socialiste Anne Hidalgo et l’écologiste Yannick Jadot, afin qu’ils se rassemblent autour d’une candidature commune. Mais malgré les sit-in déployés devant les sièges des partis respectifs, les trois ont refusé de participer à cette primaire, aucun ne souhaitant se ranger derrière celui ou celle qui serait désigné.
Qu’importe. « Du 27 au 30 janvier, un vote sera organisé pour désigner la candidature la plus en capacité de rassembler », ont expliqué les organisateurs à l’AFP, en dénonçant « l’obstination des partis et principaux candidats de gauche et de l’écologie à ne pas se rassembler », alors que la gauche est actuellement éparpillée, avec sept candidats, et créditée de seulement 25 % des intentions de vote au total.